
Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, car elles sont désormais des cibles directes. Rumeurs infondées, fake news virales... En quelques heures, une fausse information peut ternir une réputation construite sur des années. Et les communicants sont en première ligne pour détecter et contrer ces menaces.
Cocréé par Cision, en collaboration avec Thomas Huchon, producteur, auteur et journaliste spécialiste des fake news, et illustrée par le dessinateur de presse Rodho. Cision s’engage et lance la formation ANTI-FAKE NEWS.
Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.
Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.
« Plus que jamais, le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, chacun peut être trompé et manipulé. Il nous faut d’urgence élever notre esprit critique pour demeurer des citoyens éclairés et des professionnels avertis » Cyndie Bettant, co-autrice et cheffe de projet d’ANTI-FAKE NEWS – La Formation Pro.
La parole est à Jacqueline Sala, Rédactrice en chef de Veille Mag, Le magazine des Professionnels de l'Information Stratégique.
Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ?
L’intelligence économique et stratégique (IES) doit redevenir un levier central pour protéger les entreprises et les territoires face aux menaces informationnelles.
Objectifs : mobiliser experts, dirigeants et formateurs autour de solutions concrètes, ce qui inclut la maîtrise et la sécurisation des flux d’information.
En filigrane, la compétitivité et la résilience passent par la capacité à détecter, analyser et contrer les signaux faibles ou les manipulations. Cette logique rejoint directement l’objectif des formations anti‑désinformation : doter les communicants et décideurs d’outils pratiques pour identifier les contenus trompeurs, comprendre leurs mécanismes de diffusion et préserver la réputation des organisations. Autrement dit, la culture IES défend un cadre stratégique qui renforce la pertinence de formations anti-fake news.
Est-ce que les fake news sont un vrai risque aujourd'hui pour les marques ?
Les fake news constituent aujourd’hui une menace sérieuse pour les marques, comme le soulignent plusieurs analyses publiées par Veillemag.
D’abord cantonnée aux sphères politique et sanitaire, la désinformation s’est étendue au monde des entreprises, avec des cas spectaculaires, parmi tant d’autres, comme celui de Vinci, victime d’un faux communiqué ayant provoqué une chute boursière fulgurante, ou encore celui de Cristaline, injustement accusée de transmettre le choléra à Mayotte. L’essor de l’intelligence artificielle et des deepfakes accentue cette vulnérabilité, rendant les contenus falsifiés plus crédibles et plus difficiles à détecter. Face à ce danger, les marques doivent redoubler de vigilance et s’armer d’outils de veille et de formation, comme le propose Cision avec son programme « Anti Fake News », afin de préserver leur réputation et leur intégrité dans un paysage médiatique de plus en plus instable et troublé.
Comment au sein de Veille Mag, cette question de la désinformation est-elle traitée ?
Dans Veillemag, la désinformation est traitée comme un enjeu global, mêlant enjeux psychologiques, géopolitiques et stratégiques. Les articles expliquent comment nos biais cognitifs et nos émotions facilitent la diffusion des fausses informations, tout en soulignant leur utilisation comme outil d’influence sur la scène internationale.
Plutôt que de se limiter à la détection ou à la censure, nous mettons l’accent sur la construction d’une résilience collective, via l’éducation aux médias, l’esprit critique et la vigilance, afin de limiter durablement leur impact.
Pensez-vous que les étudiants en communication, en stratégies soient suffisamment alertés à l’important, à l’éducation au média ? Et surestiment-ils leur capacité de résistance à la désinformation ?
D’après nos analyses et témoignages, la sensibilisation des étudiants en communication et en stratégie à l’éducation aux médias progresse, mais reste inégale. Les séminaires et travaux relayés par la revue montrent que, si ces futurs professionnels sont conscients de l’existence des fake news et des manipulations informationnelles, ils n’en mesurent pas toujours la complexité ni la subtilité des mécanismes.
Les experts soulignent que la désinformation ne se limite pas à des mensonges flagrants : elle peut prendre la forme de « réinformation » — un recyclage de faits réels, mais sortis de leur contexte — ou d’info-fiction, qui brouille volontairement les frontières entre réalité et narration.
Or, ces formats hybrides exploitent des biais cognitifs et émotionnels auxquels même des étudiants formés peuvent être vulnérables.
Nous mettons aussi en garde contre une tendance à surestimer notre propre capacité de résistance. Les recherches présentées lors des rencontres de l’ACCS rappellent que la confiance excessive en son esprit critique peut paradoxalement rendre plus perméable à certaines manipulations, notamment lorsqu’elles confirment nos croyances préexistantes.
En résumé, le renforcement de l’éducation aux médias en formation continue comme dans les cursus universitaires sont une priorité : non seulement par l’acquisition d’outils de vérification, mais aussi par un entraînement régulier à l’analyse critique, à la compréhension des dynamiques d’influence et à la déconstruction des récits, afin de transformer la vigilance en véritable réflexe professionnel, et construire une culture de la désinformation.
Recommanderiez-vous cette formation auprès de vos partenaires, à votre réseau, aux professeurs et étudiant pour apprendre à déjouer les pièges de la désinformation.
L’intelligence économique et stratégique (IES) doit redevenir un levier central Nos articles qui présentent la formation « ANTI FAKE NEWS » de Cision la décrivent comme un outil à la fois accessible et stratégique pour toute personne amenée à traiter, relayer ou analyser de l’information. Conçue par des experts médias en collaboration avec le journaliste Thomas Huchon, elle combine pédagogie, exemples concrets et quiz interactifs pour apprendre à reconnaître les biais cognitifs, comprendre les mécanismes de manipulation et démêler le vrai du faux dans un environnement saturé de contenus trompeurs.
J’insiste sur le fait que cette formation ne s’adresse pas uniquement aux communicants et marketeurs : elle a toute sa place dans les cursus universitaires, auprès des enseignants et des étudiants, mais aussi dans les réseaux professionnels et associatifs. En diffusant ces compétences au plus grand nombre, on renforce la vigilance collective et on crée une culture commune de résistance à la désinformation — un enjeu qui deviendra aussi incontournable que la cybersécurité ou la protection des données.
Formez-vous aux enjeux de la désinformation
Une formation d'1h30 proposée par Cision, co-réalisée avec le journaliste Thomas Huchon
La désinformation n'a pas de limite, elle n'est pas qu'une affaire politique, ni uniquement un enjeu d'éducation de nos enfants mais met en cause chacun, que ce soit en tant que citoyen, parent, professionnel, marque ou entreprise. Dans un monde où le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, il faut être conscient que nous pouvons TOUS être trompés et manipulés.
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