Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, car elles sont désormais des cibles directes. Rumeurs infondées, fake news virales... En quelques heures, une fausse information peut ternir une réputation construite sur des années. Et les communicants sont en première ligne pour détecter et contrer ces menaces.
Cocréé par Cision, en collaboration avec Thomas Huchon, producteur, auteur et journaliste spécialiste des fake news, et illustrée par le dessinateur de presse Rodho. Cision s’engage et lance la formation ANTI-FAKE NEWS.
Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.
Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.
La parole est à Cyndie Bettant, Brand, Marketing & Impact Leaders Cision France.
« Plus que jamais, le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, chacun peut être trompé et manipulé. Il nous faut d’urgence élever notre esprit critique pour demeurer des citoyens éclairés et des professionnels avertis. »
Cyndie, bienvenue sur Com'On Leaders, je suis ravi de te recevoir pour parler d'un sujet qui nous est cher, la désinformation et les fake news.
On a lancé en tout début d'été un projet qui s'appelle ANTI-FAKE NEWS.
ANTI-FAKE NEWS, c'est quoi ?
C'est un quiz, 20 questions, 20 points, 20 minutes pour tester sa résilience face à la désinformation. Il y a plus de 3 400 professionnels qui l'ont déjà fait. Ils n'ont pas vraiment eu de très bonnes notes, car la moyenne se situe autour de 9,5 sur 20, mais ça permet au moins de comprendre la complexité du sujet de l'information, de la désinformation, et comme il est dur aujourd'hui de s'en prémunir. Nous sommes tous confrontés dans notre quotidien, qu’il soit professionnel ou personnel aux algorithmes, aux biais cognitifs, à l’IA et à la jungle informationnel et c'est la première partie du dispositif.
Ensuite, en seconde partie, Cision a mis à disposition de tout le monde, mais plus particulièrement des communicants, une formation gratuite d’une heure et demie en e-learning pour avoir 20 sur 20 au quiz justement. Et à ce stade, ce que je peux te dire, c’est que les communicants ont été au rendez-vous, ils ont fait leur devoir de vacances pour ainsi dire, puisqu'en un été, on a recueilli 4 300 quiz et 600 personnes se sont formées.
Je suis vraiment satisfaite, parce que ça a vraiment été un travail collectif avec toute l'expertise Cision, dans les médias, pour créer ces contenus. On a été aussi aidé par Thomas Huchon, un journaliste d'investigation qui est particulièrement expert en désinformation. Avec ces livrables qui sont à la fois accessibles, ceux-ci permettent réellement à la fois de se mesurer et de s'améliorer.
Et ce n'était pas gagné !
Au début, comme tu disais, les fake news, c'est quelque chose de politique, ou alors, il va falloir mieux former nos enfants à l'éducation aux médias.
Nous, ce que l’on souhaitait dire : la lutte contre la désinformation, c'est une problématique d'adultes et c'est aussi une problématique de professionnels, parce que oui, ça touche aussi les entreprises !
Cyndie, est-ce que tu as un message particulier à faire passer aux communicants ?
Eh bien d'abord merci, merci de vous engager à nos côtés, parce qu'on pense vraiment que c'est une évolution du métier de communicant, cet engagement à lutter contre la désinformation.
Il nous semble, chez Cision, que ça va être le rôle des directeurs de communication de prendre ce sujet en main au sein de l'entreprise, un peu comme les DSI l'ont fait en leur temps pour lutter pour la cybersécurité.
Il faut que les directeurs communication disent « Attendez, la désinformation, c'est un sujet pour toute l'entreprise, c'est un sujet qui peut vraiment nuire à l'entreprise, parce que s'appuyer sur des mauvaises informations, ça peut être grave. Parce qu'avoir un ensemble de salariés qui ne savent plus vivre ensemble ou qui font plus confiance en rien, eh bien ça peut être un problème aussi pour l'entreprise ! Je peux vous assurer qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'une marque soit touchée, directement ou indirectement, par de la désinformation, du militantisme, parfois de la malveillance, et que la réputation des marques est en jeu. »
Je m’adresse aux directeurs et directrices de communication, si vous avez fait le test et la formation, bravo !
Diffusez-la !
Si vous ne l'avez pas fait, faites-la !
Et on est sur Com’On Leaders, donc, j'ai envie de dire aux communicants et aux communicantes, prenez le lead sur ce sujet.
Formez-vous aux enjeux de la désinformation
Une formation d'1h30 proposée par Cision, co-réalisée avec le journaliste Thomas Huchon
La désinformation n'a pas de limite, elle n'est pas qu'une affaire politique, ni uniquement un enjeu d'éducation de nos enfants mais met en cause chacun, que ce soit en tant que citoyen, parent, professionnel, marque ou entreprise. Dans un monde où le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, il faut être conscient que nous pouvons TOUS être trompés et manipulés.
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