Introduction

Dans un monde où l'information est abondante et en constante évolution, la surveillance des médias est devenue plus qu'une simple nécessité pour les entreprises : elle est devenue une opportunité stratégique majeure. La capacité à capter, analyser et exploiter efficacement les données médiatiques peut transformer une simple veille en une ressource inestimable pour l'ensemble de votre organisation.

Chez Cision, nous comprenons l'importance cruciale d'une veille médias bien structurée et optimisée. C'est pourquoi nous vous partageons cinq conseils essentiels pour vous aider à transcender votre approche de la veille médiatique. Ces conseils vous permettront de transformer cette activité en une ressource stratégique, capable d'informer et d'orienter les décisions à tous les niveaux de votre entreprise.

 

 

L’information : une ressource stratégique qui doit incomber au service communication

Dans un monde submergé par un flot constant d'informations, la capacité à distinguer l'essentiel du superflu est devenue un enjeu crucial pour toute entreprise. Certaines données sont vitales, pertinentes pour la prise de décision, tandis que d'autres peuvent être trompeuses voire totalement erronées. Face à cette infobésité grandissante et à la menace de la désinformation, l'entreprise se trouve dans le besoin pressant d'éclaircissement. Les communicants, experts dans le domaine de l'information, détiennent un savoir-faire inestimable.

Une étude Cision révèle que 78 % des professionnels de la communication effectuent régulièrement une veille médias. Cette statistique témoigne de la conscience aigüe qu'ont les communicants quant à l'importance cruciale de surveiller et d'analyser les informations. Plus encore, près des ¾ (71 %) de ces communicants, estiment que la veille stratégique doit être une responsabilité qui leur incombe. Leur expertise dans l'évaluation de la fiabilité des sources et la contextualisation des informations en fait des acteurs clés pour alimenter la réflexion stratégique au sein de l'entreprise.

 


 

Veille médias : fixez-vous des objectifs quantitatifs mais aussi qualitatifs

Dans le domaine de la veille médiatique, la fixation d'objectifs devient un exercice complexe. Aujourd'hui, les communicants mettent l'accent sur des indicateurs plus nuancés, axés sur l'attention portée à la marque et l'écoute active du consommateur. Cette évolution reflète un changement de paradigme : la qualité prime sur la quantité. La compréhension des tendances du marché et l'analyse de l'impact réel des communications deviennent des objectifs clés, dépassant largement la simple mesure du nombre de mentions médiatiques.

Les objectifs prioritaires de la veille médias se dessinent clairement à travers une étude récente : 33 % des professionnels placent en tête de liste des objectifs qualitatifs tels que l'analyse de l'impact médiatique des communications. Cette volonté de comprendre comment les messages sont reçus et interprétés par le public représente un virage majeur vers une approche centrée sur la perception et l'efficacité des stratégies de communication. À égalité avec 32 %, l'écoute du marché et de la concurrence ainsi que l'alerte en temps réel face aux crises de réputation émergent comme des objectifs essentiels. Ces priorités soulignent la nécessité d'une veille médias à la fois proactive et réactive, permettant à l'entreprise d'être à l'écoute des évolutions du marché tout en se protégeant de risques potentiels.

 

 
 

 
 
 
 

 

 

Une veille médias moins autocentrée sur votre marque et plus ouvertes à l’écosystème

L'évolution du paysage médiatique exige des communicants une vision élargie, moins centrée exclusivement sur leur marque et davantage ouverte à l'écosystème global. Aujourd'hui, cette vision doit être multisectorielle et multithématique, englobant l'ensemble des médias. Les communicants doivent adopter une perspective holistique pour appréhender les tendances émergentes, les discussions et les innovations à l'échelle du marché dans son ensemble.

Les données révèlent une répartition des sujets de veille médias : 51 % des communicants incluent les thématiques technologiques et l'innovation, à égalité avec ceux centrés sur leur entreprise et leur marque. Cependant, une approche plus large se dessine avec 49 % des communicants qui intègrent des sujets concurrentiels et liés au marché. De plus, en ce qui concerne les canaux surveillés, plus de la moitié (56 %) se concentre sur le web incluant sites, blogs et forums. Les autres médias sont un peu moins surveillés mais reste encore largement suivis avec au moins 38% des professionnels intéressés par les réseaux sociaux, la presse éditoriale et en ligne.

 

 
 
 
 
 
fixez-vous des objectifs quantitatifs mais aussi qualitatifs
 
 
 

 

 

 

Votre veille médias doit être partagée jusqu’au plus haut niveau de l’entreprise

Malgré la reconnaissance évidente de la valeur ajoutée de la veille médias par les professionnels de la communication, un constat alarmant émerge : moins de la moitié de cette précieuse information est diffusée au-delà du périmètre habituel des départements Communication/Marketing. Ce cloisonnement crée un véritable goulot d'étranglement, limitant la portée et l'impact réel de la veille médias. Pourtant, 76 % des professionnels de la communication affirment que la veille informationnelle qu'ils réalisent serait utile à la direction générale.

Dans les faits, seuls 10 % des rapports de veille médias provenant du service Communication parviennent effectivement jusqu'à la direction générale. Ce décalage entre la reconnaissance de l'importance de ces informations et leur réelle diffusion vers les plus hautes instances de l'entreprise souligne un véritable enjeu : celui de briser les barrières de communication internes. Il devient donc impératif de repenser la circulation de l'information au sein de l'entreprise.

 

On arrête les outils gratuits : simples outils d’alertes et insuffisants

Une minorité de services communication se dote d'outils professionnels dédiés à la veille médias ou externalise cette tâche à des instituts spécialisés. L'utilisation répandue d'outils gratuits pour la veille médias, qui concerne 61 % des communicants, témoigne d'un amateurisme préjudiciable. Ces outils gratuits, souvent limités à des alertes basiques, se révèlent insuffisants pour répondre aux besoins complexes de collecte, d'analyse et de diffusion des informations stratégiques.

De plus, l’étude de Cision montre que les veilles médias effectuées avec des outils professionnels sont trois fois plus partagées que celles réalisées à l'aide d'outils gratuits. Cette corrélation met en lumière l'impact direct de la qualité des outils sur la diffusion de la veille en interne. En effet, seulement 24 % des veilles réalisées avec des outils gratuits sont partagées avec d’autres services, tandis que ce chiffre monte à 73 % pour celles réalisées avec des outils ou services payants.

 

 
 
 
 
 

 

Conclusion

 

La veille médiatique n'est plus seulement une routine opérationnelle, mais une source de données précieuses pour nourrir la réflexion stratégique et dynamiser la prise de décision à tous les échelons de l’entreprise.

L'évolution de la veille médias vers une perspective plus ouverte, moins autocentrée sur la marque et plus attentive à l'écosystème global, reflète la nécessité de comprendre les tendances, les innovations et les dynamiques concurrentielles qui façonnent le marché. Cette vision élargie permet une compréhension approfondie des enjeux, offrant ainsi à votre entreprise la capacité de réagir de manière agile et stratégique.