Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, car elles sont désormais des cibles directes. Rumeurs infondées, fake news virales... En quelques heures, une fausse information peut ternir une réputation construite sur des années. Et les communicants sont en première ligne pour détecter et contrer ces menaces.
Cocréé par Cision, en collaboration avec Thomas Huchon, producteur, auteur et journaliste spécialiste des fake news, et illustrée par le dessinateur de presse Rodho. Cision s’engage et lance la formation ANTI-FAKE NEWS.
Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.
Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.
« Plus que jamais, le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, chacun peut être trompé et manipulé. Il nous faut d’urgence élever notre esprit critique pour demeurer des citoyens éclairés et des professionnels avertis » Cyndie Bettant, co-autrice et cheffe de projet d’ANTI-FAKE NEWS – La Formation Pro.
La parole est à Gregory Saccomani, Directeur Marketing, Communication et Partenariats Whaller.
Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ?
Absolument. Nous vivons dans l’ère de la surcharge informationnelle : jamais l'humanité n'a été autant connectée et paradoxalement... aussi mal informée.
La formation ANTI-FAKE NEWS est indispensable pour deux raisons :
- Anticiper les manipulations avant qu’elles n’éclosent.
- Réagir avec discernement plutôt qu’avec émotion.
Une mauvaise information, c’est comme un virus informatique : il suffit d’une faille pour contaminer tout un système.
Ce que j’ai le plus apprécié dans la formation, c’est son approche immersive et accessible :
- Une vidéo deepfake bluffante en début de parcours pour montrer, sans discours alarmiste, à quel point il devient difficile de distinguer le vrai du faux.
- Des cas concrets bien choisis, qui parlent autant aux professionnels de la communication qu’au grand public.
- Et un système de quiz rapides pour tester ses réflexes… souvent piégeux, et donc très utiles pour prendre conscience de ses biais.
Depuis Orson Welles et sa fameuse « Guerre des mondes » en 1938 — où des milliers d'Américains croyaient fuir des martiens — nous savons qu'une narration bien ficelée surpasse toujours un fait brut.
En 2025, face aux IA génératrices de désinformation, cultiver l’esprit critique n’est plus une option, c’est une question de survie cognitive.
Qu'est-ce qui pousseraient les communicants à se former sur l'identification des fake news et à comprendre leur fonctionnement ?
Trois raisons, simples, mais vitales :
1. La vitesse : Une fake news se propage six fois plus vite qu’une information vraie. Exemple : En 2023, une fausse alerte Coca-Cola diffusée sur WhatsApp a nécessité des semaines de communication de crise.
2. La sophistication : Avec l'essor des deepfakes, voir n'est plus croire. Exemple : En 2024, une fausse vidéo de « banque en faillite » a failli créer une panique économique.
3. Le capital confiance : Un tweet mensonger peut détruire en 30 minutes une réputation bâtie en 30 ans.
Petite piqûre historique : En 1917, la manipulation autour du Lusitania a précipité l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. En 2025, l'ignorance digitale peut déclencher des guerres économiques.
Est-ce que les fake news sont un vrai risque aujourd'hui pour les marques ? Pouvez-vous nous citer une marque qui a subi une campagne de désinformation, pourquoi et comment ?
Évidemment.
Exemples :
- Balenciaga (2022) : victime d’une campagne de désinformation virale mêlant théorie du complot et détournement d’images. Résultat : un boycott mondial et un traumatisme pour la marque.
- Pepsi (1989) : rumeur de seringues dans les canettes. Malgré la preuve de leur innocence, la marque a subi des pertes financières majeures.
Moralité ?
Un mensonge bien raconté a plus d'impact qu'une vérité mal défendue. Et comme disait Mark Twain : « Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité lace encore ses chaussures. »
Recommanderiez-vous cette formation pour apprendre à déjouer les pièges de la désinformation à votre réseau ?
Oui, mille fois oui.
Aujourd’hui, l'esprit critique est une compétence stratégique. Un bon communicant doit savoir se défendre aussi bien que convaincre.
La formation ANTI-FAKE NEWS permet de :
- Détecter les mécanismes de manipulation invisibles.
- Réagir rapidement sans propager davantage la rumeur.
- Transformer la vigilance en avantage concurrentiel.
Mettons-le clairement : En 2025, l'ignorance coûte plus cher que la formation. Ne pas former ses équipes à détecter la désinformation, c’est comme lancer un voilier en pleine tempête sans boussole.
Formez-vous aux enjeux de la désinformation
Une formation d'1h30 proposée par Cision, co-réalisée avec le journaliste Thomas Huchon
La désinformation n'a pas de limite, elle n'est pas qu'une affaire politique, ni uniquement un enjeu d'éducation de nos enfants mais met en cause chacun, que ce soit en tant que citoyen, parent, professionnel, marque ou entreprise. Dans un monde où le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, il faut être conscient que nous pouvons TOUS être trompés et manipulés.
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