Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, car elles sont désormais des cibles directes. Rumeurs infondées, fake news virales... En quelques heures, une fausse information peut ternir une réputation construite sur des années. Et les communicants sont en première ligne pour détecter et contrer ces menaces.

Cocréé par Cision, en collaboration avec Thomas Huchon, producteur, auteur et journaliste spécialiste des fake news, et illustrée par le dessinateur de presse Rodho. Cision s’engage et lance la formation ANTI-FAKE NEWS.

Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.

Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.

« Plus que jamais, le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, chacun peut être trompé et manipulé. Il nous faut d’urgence élever notre esprit critique pour demeurer des citoyens éclairés et des professionnels avertis » Cyndie Bettant, co-autrice et cheffe de projet d’ANTI-FAKE NEWS – La Formation Pro.

La parole est à Bertrand Espitalier, Conseils et opérations en marketing durable et communication responsable.

 

Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ? 

En tant que citoyens informés, nous sommes conscients de l’existence des infox et autres hypercheries. L’infox vidéo dans laquelle Barack Obama déclare que Donald Trump est un parfait idiot date déjà de sept ans. Depuis, les outils se sont perfectionnés, ils sont devenus plus accessibles à tout un chacun. Et désormais, en tant que professionnels, certains d’entre nous ont recours à des logiciels pour créer des hypertrucages d’opérations événementielles : Jacquemus nous a fait croire que des sacs géants défilaient sur les avenues de Paris, L’Oréal nous a bluffé avec un immense rouge à lèvre accroché à une 2CV pour maquiller les rues de Paris et Maybelline avec son mascara pour les métros et les bus londoniens. Nous nous servons de l’IA, nous nous croyons avertis, nous pensons souvent que nous ne serons pas dupes nous-mêmes… mais nous sommes convaincus que les autres le seront ! Pourtant, les quiz que propose Cision dans sa formation nous font bien prendre conscience que nous pourrions, nous aussi, nous faire berner. 

 

Qu'est-ce qui pousseraient les communicants à se former sur l'identification des fake news et à comprendre leur fonctionnement ?

La réputation est un des biens les plus précieux de la marque. On met des années à construire la confiance et celle-ci peut être réduite à néant en très peu de temps. Les fausses rumeurs ont toujours existé : aucun individu, aucune organisation, aucune marque n’est à l’abri. Le problème aujourd’hui est que cela est encore plus facile qu’hier à produire, avec un effet massif et donc massue. Pour ne pas être anéantis, les communicants ont grand intérêt à se former pour comprendre ces phénomènes, arriver à les déceler très rapidement quand leurs marques en sont victimes. Une fois que l’on a compris le fonctionnement des infox, il convient de mettre en place des outils des veilles pour surveiller ce qui se dit sur sa marque (mais pour cela les communicants sont généralement équipés) et surtout de préparer une stratégie de réponse pour le jour où elles seront attaquées.

 

L’éducation au média est souvent mise en avant pour les enfants. Pensez-vous que les adultes surestiment leur capacité de résistance à la désinformation ?

Je déplore depuis quelque temps la faculté de certains à penser pour les autres… On sait faire quelque chose, mais on n’est pas sûr que les autres en soient capables. On a compris quelques choses, mais le reste de l’équipe va-t-il le comprendre ? On pense que certaines personnes vont être influencées par une personnalité ou un dispositif, alors que nous sommes convaincus que nous-mêmes, nous ne le serions pas. Comme je l’évoquais plus haut à propos des hypertrucages, on craint que les autres soient dupes, alors que nous ne le serions pas. Alors forcément, nous adultes, qui avons une vision très descendante de l’éducation, sommes persuadés de devoir mettre en garde nos enfants. Ce qui est essentiel, je ne le nie pas ! Mais sommes-nous nous-mêmes suffisamment informés ? Un reportage de cinq minutes au JT ou quatre feuillets dans une lettre d’information ne sont surement pas suffisantes ne font pas de nous des personnes aguerries. 

 

Est-ce que les fake news sont un vrai risque aujourd'hui pour les marques ? Pouvez-vous nous citer une marque qui a subi une campagne de désinformation, pourquoi et comment ? 

Bill Gates, qui a pris une participation dans Heineken (c’est vrai), injecterait des substances dans les fûts de bière de façon à faire diminuer la population mondiale. Quant à Barilla, ses pâtes seraient produites à base de farine d’insectes. Comme je le disais plus haut, aucun individu, aucune marque n’est à l’abri. On pourrait faire un parallèle avec la cybersécurité : la question n’est plus d’empêcher les cyberattaques - on sait que l’on sera un jour ou l’autre attaqué -, mais de s’y préparer et de savoir comment réagir.

 

Recommanderiez-vous cette formation pour apprendre à déjouer les pièges de la désinformation à votre réseau ? 

Être informé est fondamental. Nous devons sortir de la caverne et nous montrer vigilants. Pour cela, la formation est nécessaire. La formation ANTI-FAKE NEWS de Cision permet de mieux comprendre la création de la désinformation, ses mécanismes, sa sophistication. Elle nous aide à prendre conscience que les techniques vont encore progresser et qu’il sera encore plus délicat de distinguer une vidéotox demain. Cette formation est très agréable à suivre, avec une alternance de vidéos, d’exemples, de textes et de quiz pour vérifier ses acquis.

Bravo à Cision, Thomas Huchon et Rodho.

 

 

Formez-vous aux enjeux de la désinformation

Une formation d'1h30 proposée par Cision, co-réalisée avec le journaliste Thomas Huchon

La désinformation n'a pas de limite, elle n'est pas qu'une affaire politique, ni uniquement un enjeu d'éducation de nos enfants mais met en cause chacun, que ce soit en tant que citoyen, parent, professionnel, marque ou entreprise. Dans un monde où le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, il faut être conscient que nous pouvons TOUS être trompés et manipulés.

 

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